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Les modèles de sociétés qui traversent les décennies sans changement de vision, sans pivot, n’existent quasiment plus. Aujourd’hui, une entreprise doit se réinventer régulièrement et pas seulement en matière de numérique. Pour accompagner cette adaptation à un monde en perpétuel mouvement, intégrer un directeur de la transformation de transition est nécessaire. Avec quelle stratégie ? Comment trouver le profil de manager adapté ? Réponses.

Quelles sont les missions d’un directeur de la transformation ?

Les opérations à mener sont transversales pour faire le lien entre les intervenants, aussi bien de l’informatique, de la production que du marketing. Le responsable de transition doit pouvoir répondre à chaque problématique par des actions spécifiques.

Faire émerger une nouvelle vision

À partir du constat de la nécessité de changer de modèle ou de s’adapter à une situation économique nouvelle, ce manager propose aux dirigeants une stratégie. Il définit également de nouveaux objectifs.

Concevoir un plan d’actions ou une feuille de route

Le directeur définit une road map très détaillée qui donne l’objectif à atteindre. Cela fait suite, en général, à une expertise des systèmes : financier, informatique ou RSE.

Définir les indicateurs (KPI)

Ces indicateurs mesurent l’évolution du projet à tous les niveaux. Des éléments importants pour le manager de transition qui doit évaluer les bénéfices, coûts et avantages des opérations.

Établir un budget

Quel est le coût de cette mutation ? La partie financière est incontournable pour permettre à la direction de prendre des décisions sur le projet. Il s’agit de produire un budget estimatif transmis aux différents directeurs de service. Ensuite, le responsable du projet assure le suivi et relève les éventuelles économies et les dépassements.

Accompagner les acteurs des projets

Les projets de transformation concernent généralement plusieurs services. Aussi, l’accompagnement est adapté à chaque situation avec un large éventail de projets possibles :

  • Mise en forme d’un plan de formation ;
  • Réalisation d’entretiens d’évaluation ;
  • Analyse des besoins ;
  • Adaptation des postes de travail et/ou des tâches ;
  • Réalisation de séminaires de cohésion mais aussi de séjours « out of the box » inspirants, de découvertes.

Adapter les structures

Dans le cadre d’une évolution, l’objectif peut être la croissance externe, le déménagement de locaux, la fermeture d’unités ou encore la vente de filiales.

Ici, le directeur endosse plusieurs rôles :

  • Produire des analyses des différentes situations ;
  • Évaluer les différentes solutions possibles ;
  • Planifier les achats, ventes, modifications.

Prévenir et protéger

La dimension juridique est importante dans les missions du directeur. En effet, les juristes peuvent opposer un refus sur la mise en place d’actions (droit social, de la propriété et des marques, des affaires). Il faut anticiper ces objections éventuelles en questionnant les cabinets de conseils pour apporter des réponses.

Quand avoir recours à un directeur de la transformation ?

Cette volonté d’accompagnement apparaît dans plusieurs types de situations. Le directeur de transition permet une réponse rapide et adaptée à ces différentes postures managériales.

  • L’anticipation : les dirigeants estiment que le marché ou leur politique de développement (internationalisation, croissance externe, nouveaux marchés) impose des bouleversements majeurs. Ils anticipent une situation potentiellement difficile et prévoient l’embauche d’un directeur de transition pour mettre en place un nouveau plan marketing, développer des produits ou renforcer la présence digitale.
  • Le défensif : l’activité est bousculée par une situation nouvelle, difficilement prévisible. Les causes sont multiples : OPA hostile, modification de gouvernance, nouvel acteur agressif (e-commerce par rapport au commerce traditionnel par exemple), nouvelle réglementation qui interdit une activité importante, information imprévisible, inflation, etc. Un responsable doit alors piloter cette nouvelle donne.

Chaque situation implique des actions très différentes selon les cas.

Adapter un modèle d’affaires

Il est parfois nécessaire d’accompagner les commerciaux mais aussi les responsables des produits pour qu’ils s’adaptent au changement. Quand les habitudes des acheteurs ou des consommateurs changent, quand des nouveaux entrants sur un marché ou un secteur d’activité bouleversent l’ordre établi, par exemple. Cela peut aussi concerner le pôle financier qui peut avoir à pivoter et modifier en profondeur ses habitudes (trésorerie, investissements…).

Fusionner ou accueillir une nouvelle équipe

La dimension RH (ressources humaines) est très importante pour ce rôle. Et pas uniquement dans le cadre d’une fusion/acquisition. Lorsque de nouveaux collaborateurs intègrent un service, il est parfois important d’aller au-delà du Welcome Pack de goodies. Il va falloir les accepter avec leurs méthodes de travail et leur inculquer la culture de l’entreprise.

Le directeur propose l’organisation d’actions pour améliorer la transmission de cette culture. Mais aussi l’intégration des nouveaux collaborateurs et de nouveaux managers à leur poste.

Changer de dimension économique

Une augmentation de parts de marché ou le développement à l’international peuvent entraîner d’importants changements dans une organisation. Il faut en général accompagner la progression des volumes, l’évolution des critères de qualité et l’appréhension des différences culturelles à l’étranger.

Accompagner une nouvelle gouvernance

Entreprises familiales : le passage de témoin

Les organisations familiales, PME, ETI, etc., connaissent un besoin d’adaptation mais aussi parfois de transition entre les dirigeants au pouvoir et les nouvelles générations (NextGen). De nombreux family business profitent du départ d’un fondateur ou d’un patriarche pour opérer des pivots importants.

Présence d’investisseurs ou introduction en bourse

Quand un dirigeant accueille des investisseurs, il doit rendre des comptes et parfois même s’adapter aux méthodes des financiers. Une évolution qui nécessite de comprendre ou de connaître la psychologie de ces nouveaux associés. Un tiers responsable de ces enjeux peut jouer l’interface entre les deux mondes.

À savoir : la transformation ne se limite pas au digital !

Quand « l’ubérisation » s’est installée comme un concept très tendance dans les conférences et les salons d’entrepreneurs, la transformation digitale est devenue une priorité pour de nombreux dirigeants. Mais le digital est la spécialité du CDO (manager en charge du Web et du marketing digital) qui s’occupe exclusivement de cette transition vers le numérique : évolution du site web, développement d’applications, nouveau CRM, système d’information en lien avec la DSI. Le positionnement du manager de la transformation est plus large.

Faire appel à un directeur de la transformation de transition : les avantages

La transformation d’une entreprise implique en général plusieurs équipes, voire l’ensemble des personnels. Les missions de coordination des opérations et de leurs directeurs est majeur.

Une ressource transversale

L’intégration d’un directeur de la transformation assure un management de transition global du projet. Il a la dimension financière, il est le garant du respect du budget et des délais. Il assure de plus la communication entre les différents managers et vérifie que les projets se déroulent en bonne coordination. Son rôle est transverse.

Un tiers de confiance

Une transformation d’entreprise est parfois confrontée à des résistances. Des tensions peuvent intervenir. Intégrer une ressource qui vient de l’extérieur, sans ressentiment, sans passif sur les relations est une bonne solution pour faire passer les modifications de process mais aussi de ressources humaines. L’emploi d’un cadre de transition permet aussi de délimiter le timing du projet global. Quand la transformation est actée, la mission du manager est terminée.

Des connaissances spécifiques et de l’expérience

Selon la thématique de la transformation à engager, le choix de celui chargé d’accompagner le mouvement permet d’intégrer une expertise sur un ou plusieurs sujets. Par exemple, le développement international ou la stratégie digitale. C’est bien plus efficace de faire venir une ressource qui a déjà fait la même chose ailleurs, avec des résultats connus et mesurables. Un élément important et rassurant pour le recruteur, dirigeant, conseil d’administration.

Directeur de la transformation : profil et compétences

Les talents d’un directeur de la transformation sont multiples selon la thématique de la transition attendue pour l’entreprise. Mais pour ce style de mission, il existe toutefois un socle commun.

Profil : entrepreneur et communicant

Le directeur de la transformation intervient dans un contexte de bouleversement : il doit donc arriver à convaincre et entraîner les équipes avec lui, faire accepter le projet. Il doit aussi avoir une capacité d’analyse importante et une grande curiosité. Mais aussi une rigueur à toute épreuve pour tenir les objectifs, en matière de qualité des livrables comme pour le respect des délais et du budget. Les profils « entrepreneur » et « communicant » sont fortement conseillés.

  • Entrepreneurs, dirigeants (entrepreneur en reconversion, associé, responsable d’établissement ou ancien startuper) détiennent souvent les qualités requises pour affronter des situations de modification de business model, de transformation profonde des métiers ou de fusion-acquisition. Cette intervention limitée dans le temps sur des sujets structurants pour l’entreprise, impose des qualités de leadership fortes.
  • Communicant: la réussite d’un projet de transformation, qui, souvent implique l’ensemble des services, passe par l’organisation d’échanges, d’une bonne transmission de l’information. De très bonnes aptitudes relationnelles sont donc nécessaires. Qui plus est, en arrivant pour une mission précise, avec un rôle impactant, le feeling doit passer rapidement avec toutes les parties prenantes.

Des qualités à définir selon le besoin pour accompagner le changement

Un haut niveau de compétences en management est indispensable. Mais c’est ensuite la nature du projet qui va imposer les expertises du directeur de la transformation. Certains profils d’ingénieurs généralistes peuvent s’adapter à toutes les situations et réussir à déléguer les problématiques techniques ou opérationnelles en interne ou à des conseils. Mais il peut aussi se révéler indispensable de maîtriser des compétences spécifiques pour conduire certaines opérations de transformation.

La transformation numérique

Maîtriser le Web, le marketing digital sur les réseaux sociaux, mais aussi les innovations technologiques comme la blockchain ou l’intelligence artificielle (IA générative par exemple), est parfois nécessaire pour piloter un projet. La connaissance des circuits logistiques et des systèmes d’information peut être exigée pour un tel poste.

Les outils de l’innovation

La transformation passe parfois par l’innovation technologique ou d’usage. La connaissance de méthodes comme le Design Thinking ou de l’Agilité permet d’accélérer les processus innovants ou encore de tester les nouvelles formes de production et d’obtenir des feedbacks rapidement sur les prototypes.

Le développement international

Ces profils sont très spécifiques. Une longue expérience d’expatriation, avec des postes dans plusieurs pays, sur plusieurs continents, assure une bonne connaissance de la culture du business international.

Les modèles d’entreprises

Les modifications de structure de capital (entrée en bourse, accueil d’investisseurs, remplacement d’administrateurs familiaux, etc.) et de gouvernance s’accompagnent de bouleversements très importants : en matière de reporting, d’ingénierie et de communication financière, de gestion de trésorerie ou d’un conseil d’administration. Des modèles qu’il est préférable de connaître pour accompagner de manière efficace une direction, un management qui découvre de nouvelles parties prenantes (investisseurs, actionnaires, financiers) avec des postures très spécifiques par rapport à la direction et gestion d’une entreprise.

L’intégration de la RSE (responsabilité sociétale des entreprises)

Il s’agit d’une dominante importante dans l’évolution des PME, ETI et grandes organisations : l’intégration de critères RSE dans chaque équipe. Des éléments qui ne se limitent pas à la transition énergétique même si la décarbonation est souvent au cœur des projets RSE.

Comment trouver un directeur de la transformation ?

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Faire appel à Procadres

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Le candidat doit avoir une bonne vision de l’entreprise et aussi des éléments indispensables à la transformation attendue. Un poste sensible puisqu’il est souvent directement en lien avec le PDG, membre de son cabinet ou d’un directeur général.

 

Comment Procadres vous aide à trouver le professionnel adapté à votre besoin ?   

Avec plus de 1500 missions réalisées, Procadres a développé, depuis de nombreuses années, un réseau de professionnels, de managers de haut niveau.

 

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