#MANAGEMENT – Dans certaines entreprises aujourd’hui quatre générations se côtoient. Partage d’expérience, reverse mentoring: l’intergénérationnel doit être favorisé pour améliorer les performances de l’entreprise.
Extraits d’un article publié sur Le Journal du Net.
« Beaucoup d’entreprises ignorent encore la question de l’intergénérationnel. Ou ne l’abordent que sous l’angle des générations, juniors et seniors, pour se conformer à la loi dite du contrat de génération.
Nous appelons management intergénérationnel l’art de faire travailler ensemble les différentes générations en tirant le meilleur parti de leurs forces.
Le grand tournant générationnel
Avec cinq millions de seniors qui vont quitter le marché du travail d’ici 2020 en France et six millions de jeunes qui vont y entrer (1), le remplacement des générations s’accélère à rythme qu’aucun DRH n’a jamais connu dans sa carrière.
Avec l’arrivée de la génération Z, quatre générations cohabitent aujourd’hui dans beaucoup d’entreprises. Cependant, malgré la belle intention du contrat de génération, « le simple regroupement de personnes originaires de différentes cultures ne suffit pas à créer des apprentissages interculturels. […] L’apprentissage interculturel se produit lorsque surgissent des difficultés, des processus de différentiation, des antagonismes qui ne peuvent être perçus que progressivement et qui ne peuvent être surmontés qu’ensemble » (2).
Les conflits intergénérationnels pointent déjà
Alors que le management intergénérationnel permet d’intégrer des problématiques sociétales dans l’entreprise, pour redonner du sens, des conflits entre générations sont soulignés par 72 % des entreprises en France. Ceux-ci sont déjà sérieux dans une entreprise sur quinze (3). Il est temps de les déminer. Les raisons de ces conflits ont été étudiées par l’OMIG (Observatoire du management intergénérationnel), ce qui permet de définir les grands axes d’une politique de management intergénérationnel. Trois fréquentes sources de conflits concernent la relation hiérarchique, le manque de reconnaissance et les différents rapports au temps des générations. (…)
En période de changement profond, comme un changement d’organisation, dans une équipe multi-générationnelle, ce qui est nouveau pour l’un ne l’est pas forcément pour l’autre. La découverte mutuelle des expériences de chacun, de l’histoire des autres, permet d’appréhender plus rapidement les bonnes pratiques pour aujourd’hui, et encourage l’équipe toute entière à changer. Cela mérite de s’en donner le temps ». (…) (Retrouvez ici l’article intégral)