De plus en plus d’entreprises font appel au management de transition, une tendance qui va s’accroître encore au cours de la prochaine année. C’est ce qui ressort de la première étude sur le management de transition, publiée par le réseau européen TMG (Transition Management Group). L’enquête a été menée auprès de 423 CEO et cadre dirigeants en France, Suisse, Allemagne, Autriche, Italie et Espagne.
Le management de transition est une ressource bien connue des entreprises européennes. En effet, la vaste majorité des répondants au sondage (72%) indique être déjà familière avec le management de transition. D’ailleurs, plus de la moitié d’entre eux (55%) a déjà travaillé avec un manager de transition, un chiffre qui monte à 66% en Suisse, et même 73% en France.
A la question « quelles sont les principales problématiques rencontrées dans votre entreprise », les réponses ont indiqué le développement des ventes (33%), la gestion de projet (33%) et l’international (30%). De son côté, la France se distingue par un fort besoin de ressources en matière de fusions acquisitions (citées par 33% des sondés), de supply chain (33%) et de systèmes informatiques (33%). C’est en Suisse qu’on dénote le plus fort besoin en matière de gestion de projet (54%) et de systèmes informatiques (45%).
Pour résoudre ces problèmes, si 1/3 des entreprises se sont appuyées sur leurs ressources internes, près de la moitié d’entre elles (45%) ont fait appel à des ressources externes, dont 31% à des sociétés de conseil en management.
Pendant leurs missions, qui durent en majorité moins de 12 mois (80% des cas), les managers de transition occupent surtout des postes de directeurs de projet (23%). Mais en France, on leur confie plus souvent des fonctions RH, à 30%, contre seulement 6 % pour l’ensemble des pays répondants.
Plus d’un répondant sur deux (52%) déclare être très satisfait de la prestation du manager de transition recruté.
Enfin, la plupart des répondants (63%) pensent que le management de transition va se développer dans leur pays. Un chiffre qui monte à 84% en France.