Pour un leadership de la confiance

Revue de presse

#MANAGEMENT – Lu sur Les Echos – Le leadership par la confiance constitue un élément clef pour les entrepreneurs soumis à la perpétuelle transformation de leur organisation… C’est le propos de Vincent Lenhardt, pionnier du coaching (c’est lui qui a introduit la discipline en France, en 1988), président du cabinet Transformance Pro, senior advisor chez Bain & Cie et auteur d’une dizaine d’ouvrages. Extraits

Pour contextualiser la nécessité d’évoluer vers un climat de confiance, vous évoquez des révolutions à la fois technologique et conceptuelle. De quoi s ‘agit-il ?

La révolution technologique et numérique s’exprime à plusieurs niveaux, avec ce qu’on appelle les « 4 internet » : l’internet de l’information, l’internet des objets connectés, l’internet de la fabrication et de la production, et l’internet de l’énergie. Il s’agit là de l’aspect le plus visible mais il n’est pas le seul. Une autre révolution, conceptuelle celle-là, est également en train de s’opérer et elle nécessite d’inventer les outils permettant de fonctionner dans la complexité. Dans cette incertitude générale, ce « chaos », l’entreprise n’a d’autre choix aujourd’hui que d’adopter un management « hybride »  : c’est-à-dire un management à la fois vertical et latéral. Tout le monde doit être impliqué dans l’intelligence collective. Pour ce faire, il est indispensable de créer un climat où chaque acteur se sent en confiance.

Comment créer la dynamique de cette fameuse intelligence collective ?

Le dirigeant, homme orchestre tel qu’il l’était durant les Trente Glorieuses, doit se muer en animateur d’une communauté humaine. Il s’agit de créer les conditions où chacun contribue, où chacun est acteur : le collaborateur devient alors « co-élaborateur ». Cela suppose de responsabiliser l’individu qui se sentira alors « porteur du tout ». C’est cela qu’on appelle l’« intelligence collective ». Cette transformation est essentielle à l’heure où l’entreprise doit impérativement être à l’aise dans la complexité. Le patron n’est plus celui qui détient seul la solution, cette dernière peut et doit émaner aussi des collaborateurs.

 

Le dirigeant doit donc s’adapter, réaliser un travail sur lui-même ?

Il gagne à devenir aussi un « patron ressource » mais également un « patron porteur de sens ». Il ne s’agit plus simplement de rédiger des notes de service et de conserver la posture du dirigeant qui, à lui seul, définit la vision. Pour que l’ensemble des effectifs participent et se sentent propriétaires, contributeurs, ils doivent avoir été, dès le départ, co-élaborateurs de la stratégie de l’entreprise. Le patron en personne doit inviter les collaborateurs à se saisir des enjeux, des problématiques business, des objectifs… Mais un « patron porteur de sens » n’est pas le seul à offir : il convie chacun à en faire de même. Cela suppose effectivement une transformation identitaire pour le dirigeant.(…)

Retrouvez ici l’article intégral 

 

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